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Marcher pour s'en sortir...

"Éduc à la Kaz" n'a pas la prétention ni l'ambition de "faire tous, tous seul".

Bien au contraire...

 

C'est une force d'avancer ensemble et de s'inspirer des autres.

 

C'est pourquoi "Éduc à la Kaz" maintien une veille constante sur les actions des structures qui l'entourent, des structures qui ont des valeurs et des missions communes.

 

C'est le cas de l'association "Seuil":

http://assoseuil.org/

 

Marcher pour aller mieux.

Marcher, parfois jusqu'à ses limites, pour apprendre à se connaître, pour apprendre à avoir confiance en soi.

 

L'île de la Réunion, de part son relief, ses cirques  magnifiques et son énergie perceptible, est un "terrain" éducatif incroyable.

N'hésitez pas à faire le premier pas, nous nous occuperons de tous les autres...


31/01/2016
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Valeurs et Principes Raisons et Façons d'agir

Valeurs et Principes
Raisons et Façons d'agir

Les principes s'appuient sur nos valeurs pour constituer un modèle et établir des règles.
 

• La crédibilité
Je fais attention à ce que je dis, pourquoi ?
Parceque je fais toujours ce que je dis

• Le respect
Je respecte les autres, pourquoi ?
Parce que je me respecte et que c'est mon devoir

• La confiance
Je réfléchis avant de promettre, pourquoi ?
Parce que je tiens toujours mes promesses.

• La modestie
Je me pose des questions, pourquoi ?
Parce que je peux aussi me tromper.

• L'honnêteté
Je ne mens pas, pourquoi ?
Parce que je dis ce que je pense, mais je fais attention à ce que je dis.

......................................


Nous avons tous nos principes, c'est la façon d'agir ;
Elle est en lien avec nos valeurs qui sont fondées sur notre culture et notre expérience, c'est la raison.

Quels sont les risques de refuser la négociation (dialogue, discussion, échange…)
 

• Une augmentation des conflits
Dans la fréquence et l’intensité.
• Un positionnement de l’adolescent dans les extrêmes « le tout ou rien »
(fugues, conflits physiques…)
• Un manque essentiel dans la vie quotidienne
Le fait de n’avoir pu acquérir cette compétence et par conséquent de ne pas pouvoir l’utiliser dans d’autres sphères (vie privée, auprès d’amis, milieu professionnel).
Une réduction des chances de transmission graduelle et sécuritaire de l’autorité parentale




27/01/2016
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La famille recomposée

La famille recomposée

Quels sont les enjeux au sein de la famille ?


Qu'elle soit monoparentale, originelle ou recomposée et bien que cette dernière soit progressivement une configuration familiale courante pour les générations à venir, les enjeux dans la relation parent(s) / enfant(s) et fratries existent même s'ils sont différents.
Définion : « Une famille est la partie d'un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée :
- soit d'un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ;
- soit d'un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille monoparentale).
Pour qu'une personne soit enfant d'une famille, elle doit être célibataire et ne pas avoir de conjoint ou d'enfant faisant partie du même ménage ».

La famille recomposée

Définition : « une famille recomposée comprend un couple d'adultes, mariés ou non, et au moins un enfant né d'un union précédente de l'un des conjoints » (Selon l'INSSE)
1,5 million d'enfants mineurs vivent dans 720 000 familles recomposées
(source INSSE 2011), soit un enfant sur dix en France. Il semble donc se dessiner dans l'avenir, une configuration courante de la famille recomposée. Cette configuration implique un vécu très complexe, avec des enjeux propres à ce nouveau système familial. Bien qu'il y ait de nombreuses familles recomposées qui ne rencontrent aucun problème et qui évoluent en parfaite harmonie, ce n'est certainement pas un quotidien commun. De 60% à 70% des remariages se terminent par un divorce, dont les causes sont les conflits entre beaux-parents et beaux-enfants.

Quelles sont les difficultés ?

Pour bien comprendre, il faut savoir qu'une multitude de facteurs parfois antagonistes, interfèrent entre eux, même si au départ ils passaient inapercu ou dans un état latent.

Si la cause fondamentale de cette nouvelle configuration familiale est l'amour survenu entre deux personnes, il n'en demeure pas moins que l'un ou l'autre ou les deux, ont un vécu, une vie passée avec un ou plusieurs enfants. Le couple passe alors de l'état de couple, à l'état de famille nombreuse en élargissant le cercle familial à leurs enfants respectifs. La réalité de la vie fait donc passer assez rapidement ce couple encore « naissant », à la gestion d'une famille déjà nombreuse, alors qu'ils n'ont pas eu le temps de véritablement sécuriser les bases de leur couple nouvellement constitué. Ils se retrouvent tous deux à devoir gérer, dans l'immédiateté, les problèmes relationnels entre les fratries respectives et entre les enfants et le beau parent. Dans la rencontre d'un couple, dans une première relation sans enfants, il y a une construction du couple qui s'opère d'une façon sereine et sécuritaire, en apprenant à se connaître avant l'arrivé du premier enfant. Cela n'a pas lieu dans la famille recomposée. C'est donc au détriment de la construction du couple que toute l'attention va être portée sur la gestion familiale dans son ensemble.

 

Un autre facteur important est le « lot ». En effet, le ou la partenaire n'a pas le choix quand aux enfants de l'autre ni dans le nombre d'ailleurs, ils font partie intégrale de la décision de se mettre en couple. Si l'amour porté à l'autre implique donc l'accueil des enfants, cela ne veut pas dire pour autant, les aimer. Alors que c'est pourtant ce que chaque parent attend de son conjoint consciemment ou inconsciemment, mais que cette attente n'a pas été évoquée voire examinée en rencontrant les enfants avant, et qu'elle peut exposer à d'amères déconvenues. À cela s'ajoute bien évidemment, la réciprocité des enfants dont cette situation leur est imposée avec tout ce que cela entraine (vivre ensemble, partage de l'intimité, beau parent). De plus, il va falloir faire avec cet ou cette personne nouvelle, venant perturber un équilibre acquis après un divorce ou la disparition d'un parent en demandant un fois supplémentaire aux enfants, de s'adapter à cette nouvelle situation. Lorsqu'il y a des réactions inadaptées ou des comportements divergents de la part de l'enfant, ils peuvent être attibués au divorce ou à la disparition encore récents et mis en lien avec un traumatisme subit.
Le beau parent devient donc le centre du problème malgré lui, le vis également ainsi et peut avoir tendance à prendre les heurts d'un point de vu très personnel.

 

Dès la création de cette configuration, la famille recomposée jette le trouble sur la place respective de chacun où la question de la légitimité du beau parent se pose.

Le sentiment décris est souvent de l’ordre de l’exclusion, engendrée par les enfants n’appréciant pas qu’une tierce personne s’immisce dans leur vie et tente d’exercer son autorité. Il n’est donc pas rare de voir un beau parent mettre en place tout ce qu’il peut pour se faire accepter dans cette « nouvelle famille », au sein de la famille du conjoint, sans bénéficier d’une quelconque reconnaissance. Les efforts déployés en vain peuvent amener à un épuisement psychique, une perte de confiance en sa place, un sentiment d’impuissance et finir en sentiment de solitude.

Un autre point non négligeable, est la présence du père ou mère originelle des enfants, « l’ex ». Ses interventions, nécessaires, peuvent rajouter de la difficulté au beau parent à trouver sa place.  Il ou elle peut avoir un impact important sur le quotidien et l’équilibre n’est pas évident à trouver, car lui aussi veut une place, dans l’éducation, qui n’est pas toujours acceptée dans le cadre de la famille recomposée.

L’autorité « parentale »


Une problématique courante dans les familles recomposées, car d’emblée, les enfants ont tendance à refuser l’autorité d’un adulte qui n’a pas de légitimité (à leurs yeux) de leur imposer quoi que ce soit.

Comme dans toute (première) relation, un rapport de confiance doit être installé, c’est l’ultime condition pour que l’enfant puisse accepter une quelconque autorité d’un autre adulte.

Néanmoins, poser un cadre à un enfant de 3, 5 ,6 ans, sera plus facilement accepté car il en a besoin et se trouvera rassuré. En revanche, chez l’adolescent, qui est déjà par excellence en opposition avec son parent et remet systématiquement son autorité en question, on comprendra aisément qu’il n’accepte pas l’autorité d’un beau parent, ne lui reconnaissant aucune légitimité. Nous sommes là, au cœur de l’importance du lien de confiance avant un quelconque exercice d’une autorité.

C’est dans ce processus stratégique, que le parent biologique doit aussi entendre l’importance, que le beau parent doit être légitimé par ses enfants pour amener un climat stable et serein dans la famille, en passant par lui. En effet, le soutien du parent biologique est primordial, pour appuyer le beau parent dans ses décisions (même sans être totalement d’accord, ça se discute après), ce soutien doit être ferme et constant. C’est lorsque la cause du beau parent est perdue, assimilée à un sentiment d’abandon, qu’est favorisé le contexte relationnel explosif au sein du couple.

Que faire alors ?
Ce ne sont que des conseils, destinés à pouvoir s'en inspirer, car chaque famille est unique et que la magie n'est qu'illusion. Alors abordons les difficultés de la famille recomposée.
 

 Prendre le temps de chaque temps, la rencontre, la présentation et la vie ensemble, doit être respecté pour permettre de construire la relation de couple solidement. Un couple solide à plus de chance de faire face aux difficultés de la famille recomposée.


 S’engager en connaissance de cause, sans être dans le déni des forces conflictuelles. Anticiper votre future relation en osant évoquer les sujets délicats comme l’argent, l’éducation, la relation avec l’ex, l’autorité « conjointe »… Tous les sujets qui peuvent fâcher, doivent être mis à plat avant d’entreprendre cette « nouvelle vie » de famille.


 Il est important de prendre du recul face à la situation et de ne pas considérer que c’est nous qui posons problème, en tant que personne. Mais, de prendre conscience et d’avoir à l’esprit que cette configuration familiale, inclus structurellement des axes de force conflictuels.


 Il y a une indispensabilité évidente à montrer aux enfants la cohérence voire l’alliance parentale. C’est en amont que les règles concernant l’éducation sont définies pour éviter les risques de découvrir une incompatibilité fondamentale. Se discréditer devant un enfant, la discussion, les explications, les disputes, … doivent avoir lieu dans un autre temps et loin des oreilles de l’enfant (Même quand vous croyez qu’il dort…).


 Enfin, présenter un front uni face aux enfants mais également face aux « ex », aide à préserver et à nourrir la relation de couple. Le soutien mutuel et surtout du parent envers le beau parent, doit être inconditionnel et non tourné systématiquement vers les enfants au détriment du conjoint.


27/01/2016
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Sanctions et réparations

Sanctions et réparations

Asseoir son autorité lorsque l’on est parent, oui, mais comment ?

Les nuisances de l’autoritarisme reconnues, ont mis en exergue l’intérêt de la sanction, qui porte sur l’acte et rendus obsolète la punition, qui vise l’intégrité de la personne. C’est dans son fond et non sur sa forme, que la sanction prend tout son sens qui se doit d’être éducatif par son pouvoir structurant.

 

Qu’est-ce qu’une sanction à quoi sert-elle ?
La sanction est une conséquence inéluctable de la transgression d’une règle.
Sanctionner, c’est attribuer à l’autre la responsabilité de ses actes. Mais, un enfant est-il responsable ? Alors que, la sanction contribue à son éducation par le fait qu’elle le stimule à s’interroger et à s’approprier ses actes d’une part, qu’elle favorise l’émergence de sa responsabilité d’autre part. La sanction sert donc, par sa une fonction structurante, à poser la loi et à permettre à l’enfant de s’approprier les limites permettant une vie sociale.

 

Qu’est-ce qu’une réparation et à quoi sert-elle ?
La réparation est le passage de la sanction subit à la sanction active, la transformation de la « peine » en effort (« tension de l’esprit cherchant à résoudre une difficulté » par exemple, aller s’excuser auprès de la victime peut être compliqué, d’où l’effort).
Elle a une triple fonction : Réparer auprès de la victime de la transgression, réparer pour soi et réinstaurer la règle et/ou la loi. Il arrive d’ailleurs que ce soit l’enfant ou l’adolescent qui éprouve le besoin et demande à réparer ce qu’il a fait (comme pour annuler son acte). Un aspect psychologique qui sert à réconcilier le sujet avec lui-même. Une image éthique permettant l’apprentissage et favorisant l’opportunité d’advenir sur son choix d’éduquer (je suis responsable de mes actes donc je m’interroge sur mes actes et leurs conséquences). Enfin, une finalité politique qui permet de rappeler la loi et de préserver l’identité sociale (du groupe).

 

A qui s’adresse la sanction et sur quoi porte-t-elle ?
Elle s’adresse à un sujet et porte sur des actes. La sanction affirme la responsabilité individuelle et ne peut donc pas être collective. Si la sanction est à destination d’un sujet, elle ne doit pas pour autant sanctionner celui-ci (dans son intégrité), mais uniquement l’acte posé. La transgression n’est pas un manque de l’individu mais un manquement à la règle ou à la loi.

 

Pourquoi la sanction et la réparation vont-elles ensembles ?
Parce que la réparation va permettre à l’enfant de réparer non seulement auprès de la victime mais également auprès de lui-même et que la sanction va le faire réfléchir sur son acte. « Il n’y a rien de plus inutile que de réparer sans savoir pourquoi, autant que mal traitant que de sanctionner sans avoir de raison ». Ces orientations vont lui permettre d’intérioriser la règle en prenant conscience des conséquences de ses actes.

 

La sanction éducative
Par sa participation à l’élaboration des règles de vie, l’enfant va pouvoir faire le lien entre son esprit et ses actes, ce qui va créer une réflexion sur ses comportements qu’il pourra changer, adapter.
La sanction est éducative lorsqu’elle contribue à la construction de l’enfant et qu’elle lui permet de grandir. Pour cela elle doit marquer des limites claires en reposant sur un fondement cohérent et dans un cadre sécurisant ;
Et, être expliquée, j’applique donc j’explique en mettant des mots :
- Comprendre les raisons de l’acte posé, du geste de l’enfant,
- Rappeler ce qui est accepté et ce qui ne l’est pas,
- Pour quoi une sanction et pourquoi cette sanction (plutôt qu’une autre),
- Faire comprendre par le dialogue serein (sanctionner sous la colère renvoi à de la vengeance).

Ce sont les conditions pour arriver à ce qu’il y ait une intériorisation des règles, une acceptation des limites fixées, une bonne compréhension du pourquoi l’existence de la sanction et construire l’avenir.

 

Comment sanctionner ?
Trop de sanctions, tue l’effet de la sanction. Le recours à la sanction doit être réalisé avec parcimonie et d’une façon progressive. Elle tient compte de plusieurs facteurs circonstanciels :
- L’acte volontaire ou accidentel,
- Première fois ou récidive,
- Gravité objective de l’acte,
- Représentation que l’enfant a de la gravité de l’acte posé,
- Représentation que l’enfant a de l’importance de la sanction.

 

En résumé :
Un axe simple à suivre ; informer (des règles), expliquer (pour faire comprendre), avertir (des écarts), sanctionner (l’acte transgressif)
Évaluer la situation ; la sanction doit être proportionnelle et graduée
Avoir le bon jugement ; la sanction doit être juste et adaptée
Adopter le bon comportement ; sanctionner sereinement et non sous l’emprise de la colère
(une personne en colère ne sanctionne pas elle se venge)
Penser constructif ; allier sanction et réparation
(j’ai cassé, je répare ; je suis sanctionné, je réfléchi à mon acte et à ses conséquences)
Être vigilent ; garder un lien cohérent entre la règle, l’acte et la sanction
« tout homme qui marche peut s’égarer » (Johann Wolfang von Goethe)
Faire preuve de créativité ; une sanction répétitive n’a plus d’effet.

 

« L'éducation nous apprend les règles de la vie. L'expérience nous apprend les exceptions »
(Mina GUILLOIS)

 

Petit lexique (source CNRTL) :

Punir : « frapper quelqu’un d’une peine pour avoir commis une faute » « lui faire subir un mal à cause de quelque chose »
Sévir : « exercer une répression rigoureuse contre quelqu’un »
Sanction : « acte par lequel une disposition légale devient exécutoire »
Réparation : « effacement, dédommagement d’un préjudice »
Intégrer : « introduire un élément dans un ensemble »
Autoritarisme : être autoritaire « qui veut imposer sa volonté, despote »

 

27/01/2016
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Mon enfant se drogue...

Mon enfant SE DROGUE !

 

S'informer, se questionner, se positionner...


Il faut savoir qu’environ un adolescent sur deux a consommé du cannabis. En revanche, un cinquième d’entre eux fume presque régulièrement.
Qu’est-ce que le cannabis, que procure-t-il, quels en sont les effets, que faire et ne pas faire, comment réagir ?

Autant de réponses que de questions à cerner avant d’intervenir. Voici quelques pistes.

 

Ce qu’il est préférable d’éviter

 

- De banaliser, le cannabis, « moi aussi j’ai fumé ! »

Il est à savoir que fumer du cannabis, peut entrainer des troubles psychologiques, anxieux, dépressifs, des troubles intellectuels à moyen terme, des accidents… mais aussi des risques légaux, la loi.


- De « sur-dramatiser » en lui collant une étiquette de « toxicomane »

Il faut également savoir que la plupart des consommations de cannabis sont plutôt récréatives, pour essayer ! La plupart des adolescents qui fument, ne deviennent pas et heureusement, des toxicomanes. Coller cette étiquette à un adolescent en mal d’identité, pourrait l’amener à y adhérer. Lui coller cette étiquette c’est l’enfermer dans cette image de toxicomane et le laisser seul avec sa consommation. Hors, il a besoin d’être aidé, compris et accompagné mais non d'être stigmatisé.


- De faire du chantage affectif

Par exemple lui dire, « si tu m’aimais tu ne fumerais pas » ou de pleurer pour l'atteindre…

L’usage du cannabis c’est, entre autre, de passer d’une dépendance à une autre, le plus souvent c’est de passer de la dépendance parentale à la dépendance pour un produit. Le chantage affectif peut donc créer l’effet contraire et renforcer l'adolescent dans sa dépendance au cannabis


- De le priver d’autonomie

Par exemple, le privé de sortie, lui supprimer l’argent de poche, le privé de loisirs… jusqu’à ce qu’il arrête sa consommation, serait contreproductif et trop brutal. Fumer du cannabis, est le moyen qu’il a trouvé pour s’isoler, du reste de la famille. C’est certes une mauvaise manière de s’autonomiser, mais le priver d’autonomie ne ferait que renforcer son sentiment d’isolement et son besoin de fumer du cannabis.

 


Quoi faire alors ?
 

- Informez-vous sur le cannabis, qu’est-ce que c’est, ses effets délétères, les risques, les moyens de consommation...


- Qu’est ce qui se cache derrière son besoin de fumer ?
Votre adolescent est peut être perturbé par des problèmes, qui se cachent derrière sa consommation de cannabis. Anxiété ou dépression, chagrin d’amour ou d’amitié, préoccupé par la scolarité, pris dans les conflits familiaux…  Essayer de comprendre, d’un point de vue psychologique, ce qui peut bien le pousser à s’isoler dans cette consommation, surtout si elle est régulière. Comprendre votre adolescent ne signifie pas acquiescer et n’est pas une marque de faiblesse.


- Informez votre adolescent

Il pense surement tout savoir du cannabis, du fait qu’il en consomme, mais a-t-il vraiment conscience des risques à court terme, à moyen terme ? Des effets délétères et des risques légaux ?
Informez-vous pour pouvoir aborder le sujet avec lui et l’informer, directement.


- Vous pensez que votre adolescent fume, ou vous êtes certains qu’il fume ?

Plusieurs signaux peuvent vous alerter et être de bons indicateurs à court ou moyen terme ; les yeux rouges, perte ou déconnection de ses émotions, chute de ses résultats scolaires, fatigue, vol (besoin d’argent), vous notez une prise de distance notoire entre vous et lui...
Attention ! Un seul signal ne suffit pas, mais à trois préoccupez-vous d’en savoir davantage sur la situation.

Et, il faut aborder le sujet avec lui. Ne l’accusez pas, s’il n’en prend pas c’est l’occasion de le prévenir des risques et s’il en consomme, les choses sont dites au moins.

Il vous dit ne pas être dépendant. Et bien lancez le challenge de ne plus en prendre pendant un temps, un mois par exemple, s’il en est capable.

 

- Prévenez des risques

Une fois que des mots ont été mis sur la consommation, ses effets et les risques, protégez votre adolescent.

Sans que ce soit une sanction, interdire les deux roues, pour éviter tout accident (scooter, vélo) est préventif. L’objectif est de lui faire prendre conscience qu’il y a des risques d’accidents, chez les consommateurs de cannabis au même titre que chez les consommateurs d’alcool (même s'il pense que non).

Dans le cas d’une consommation régulière, n’hésitez pas à consulter votre médecin dans un premier temps, il l’informera des risques, il pourra évaluer son niveau de dépendance et l’orienter vers un professionnel (psychologue ou pédopsychiatre).
En effet, il faut comprendre les troubles psychologiques (anxiété, dépressifs…) à l’origine de cette dépendance, pour pouvoir les soigner (traitement, sevrage, hospitalisation…).


27/01/2016
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